Par Charles Breger
Le Massage Thaï, le Nuad Thaï, comporte deux sources reconnues :le Nuad Raj Sam Nak , Massage traditionnel de la cour royale et Le Nuad Cha Loye Sak , le Massage Thaï dit populaire.
Le Nuad Cha Loye Sak: qu'est-ce que c'est ?
II parait utile de mettre en évidence le sens premier du terme Nuad Cha Loye Sak en rapport avec l’histoire, autrefois agitée, du peuple Thaï.
Le mot Nuad Cha Loye Sak signifie littéralement « pression en l’honneur des captifs » .
Dans l’ancien Siam, les guerres étaient nombreuses entre les différents « États municipaux » qui le composaient. Quant un village était conquis de haute lutte, la tendance était à l’exécution des hommes, avec toutefois une exception donnée aux individus qui présentaient une utilité reconnue par les vainqueurs. Les praticiens de médecine traditionnelle, de Nuad Thaï en particulier, faisaient partie de ces exceptions. Ils étaient épargnés et entraient dans la maison des vainqueurs où ils servaient de rebouteux domestique. Leur statut s’apparentait à celui de l’esclave avec une variante de respect, respect précisément conditionnel à leur capacité à venir à bout des problèmes de santé qui se posaient dans la maisonnée.
Qu’on fasse l’effort d’une sorte d’empathie à travers l'espace et les siècles : Nous sommes conduits à imaginer la précarité de leur condition. Quand les choses tournaient mal, ils s’exposaient à des réactions qui pouvaient aller jusqu’à mettre leur vie en danger. Un tel enjeu aurait pu être de nature à amoindrir leurs capacités. Et pourtant, s’ils continuaient à être en vie, c’est parce qu’ils puisaient à l’intérieur d’eux-mêmes les ressources pour faire face aux situations. Ils se tenaient au centre du cyclone d’une vie dangereuse dans un espace de sérénité, comme s’ils avaient déjà accepté leur mort
Ainsi vivaient ces anciens, comme des chamans captifs, comme des soigneurs-guerriers, trouvant leur force apaisée dans un détachement au cœur de l’action. Et c’est cet esprit qui a valu à leur pratique ce qualificatif plutôt prestigieux d’« en l’honneur aux captifs »
Nuad Cha Loye: la liberté de faire " comme on sent" ?
On aurait tort de considérer que le Nuad Cha Loye est une pratique si libre qu’on peut faire n’importe quoi, comme ça se trouve dans les versions « cirque » ou « danse avec son corps » ou « vite-fait » qu’on peut trouver ici où là dans le grand marché mondialisé. Certes, le Nuad Cha Loye laisse plus de liberté au praticien, en comparaison avec le Nuad Raj Sam Nak. Mais, si on se réfère à la tradition des campagnes dont il provient, il est tout d’abord consacré à apporter aux autres la résolution de leurs problèmes musculaires concrets, physiques, quotidiens. Il s’appuie toujours sur des protocoles et des techniques que les siècles ont validées.
La Tradition de Wat Po
Wat Po, depuis sa construction jusqu’à nos jours, est la nécropole des rois. Les sépultures des rois y contiennent des reliques et les éléments de leur style de vie qu’ils appréciaient dans la vie d’ici-bas. C’est ainsi qu’au début du 20ème siècle , le roi Rama III , pressentant la fin d’une époque, y fit rassembler les éléments les plus caractéristiques d’un style de vie qu’il estimait en voie de disparition : les arts traditionnels du Siam, musique, danse, arts martiaux, ainsi que la médecine traditionnelle siamoise. Une bibliothèque contenant de plus de 1000 recettes d’herboristerie y fut construite. Il fit graver des tablettes de marbre représentant le Muay Thaï (boxe Thaïe) et Nuad Thaï apposées parallèlement sur les murs intérieurs de la nécropole.
La tradition du Nuad Chaloye Sak ne nous a pas été transmise par des moines mais par des laïcs. En général, les moines ne touchent pas le corps des gens, encore moins celui des femmes. Wat Po est le lieu où une association de recueil et d’enseignement de Nuad Cha Loye Sak a établi son siège dans les années soixante et a pris le nom du lieu où elle était établie
Le Nuad Cha Loye Sak vient des campagnes
Toutes les pratiques de médecines traditionnelles étaient interdites depuis 1933. L’association, dite de Wat Po s’est organisée, malgré l’interdiction, parmi la présence physique des marbres de la pagode, autour d’un comité composé de tout ce avait été possible de retrouver dans toute la Thaïlande, comme autorités en matière de Nuad Thai, comme moe mueang ( chaman, guérisseur, rebouteux des campagnes) tous praticiens de Nuad Cha Loye.
La pratique actuelle du Nuad Thai issu de Wat Po est le fruit d’une collecte quasiment archéologique réanimée par les praticiens qui étaient passés à travers les mailles de l’interdiction. Le comité de Wat Po a mis en forme et séquencé́ dans des formats standards modernes un enseignement synthétique, conforme aux inscriptions sur les marbres dont elles constituent la cohérence et la structure, alors que leur vie vient totalement des praticiens des campagnes.
À Chiang Mai, un fils d’une famille de moe mueang notoire fut envoyé à Wat Po compléter sa formation. Il fut connu ultérieurement sous le nom d’Ajarn Soonton, le fondateur du Dispensaire des médecines traditionnelles de Chiang Mai.
Caractéristiques du Nuad Cha Loye Sak:
Au-delà̀ de la variété́ de Nuad Cha Loye, on peut discerner des traits communs : toutes ces pratiques sont caractérisées par un double travail de pression et d’étirement. Toutes sont enseignées à partir de « bases » qui se ressemblent, bien que présentant des différences de style et des variantes distinctes
Les étirements : La tendance des muscles en liaison avec le stress, l’ergonomie et le vieillissement, est de se rétrécir. Dans les fascias (enveloppes des muscles), et les attachements tendineux, se logent les résidus toxiques, souvent à caractère acide, qui provoquent la contraction chronique des muscles. Le travail d’étirement redonne aux muscles une partie de leur souplesse perdue. Il existe aussi un yoga thaï, le Russie Dutton ( la posture des sages) dont les étirements permettent de pérenniser les gains obtenus par les pressions.
Les pressions : Une autre caractéristique du Nuad Cha Loye Sak est que le praticien y est très engagé physiquement, utilisant comme instruments, non seulement, les pouces, mais aussi les paumes des mains, les coudes, les genoux, et les pieds.
Protocole unique pour la détente , nombreux protocoles pour le soin
Le Dispensaire des médecines traditionnelles ( « Old Medecine Hospital » ) de Chiang Mai, en Thaïlande du Nord, enseigne environ cent cinquante figures ou étapes à sélectionner et à décliner dans un protocole unique. Elles proviennent indirectement des travaux de collecte et de sélection de l’association de Wat Po, qu’elle a remaniée en fonction du nouveau public de tourisme international.
l’Hôpital des médecines traditionnelles et les écoles qui en dérivent enseignent une forme simplifiée orientée sur la détente globale et basée sur un protocole unique. C'est ainsi que le "Massage Traditionnel Thaï s'est fait connaître.
Wat Po garde son approche thérapeutique traditionnelle de 90 protocoles environ , fondé sur la localisation des douleurs.
Beaucoup d’écoles trouvent plus simple de se contenter d’enseigner des bases dont font partie les techniques dites «avancées». D’où la naissance de la croyance largement répandue que le « massage thaï » est constitué d’un protocole fixe qu’il ne s’agirait que de reproduire.
Or chacune de ces figures de base constitue en elle-même un geste conséquent ; il mérite qu’on s’y attarde pour en mesurer les implications, les modes et variantes pour pouvoir les utiliser à bon escient.
Consacrer suffisamment de temps au client et se maintenir en santé
Pichet Boonthame répète depuis des années que le vrai Nuad Thaï ne consiste pas à reproduire exhaustivement les bases. Chez lui, on partait d’une étude de cas pour en abstraire une figure sur laquelle on travaillera toute la journée.
Le maitre aveugle Sinchai Sukpasert ne donne qu’un nombre de gestes limité par séance , mais il répète souvent ses gestes de manières cyclique . Ses clients repartent de chez lui avec leur lumbago ou leur torticolis bien traité .
Les praticiens traditionnels des campagnes pourront passer vingt minutes sur un simple étirement qu’ils auront travaillé par cycles répétés et des accompagnements en pleine conscience à la manière des ostéopathes.
Un praticien du Nuad Cha Loye doit apprendre à décliner ses gestes avec cohérence pour se rendre capable d’améliorer tangiblement la condition physique de ses clients. La pratique doit pouvoir être effectuée au quotidien avec une accumulation minimum de nuisance pour sa propre santé. Ce dernier aspect est souvent pris comme allant de soi, mais n’est pas vraiment compris tant que les douleurs ne s’en mêlent. Pichet Boonthame , un enseignant bien connu du Dispensaire des médecines traditionnelles de Chiang Mai, fit de nombreux séjours à l’hôpital où on lui fit porter une minerve en plâtre jusqu’au moment où il se mit à rechercher les manières de travailler avec moins d'effort et pour un meilleur résultat. Une attitude qu'adopte depuis des siècles les praticiens du Nuad Cha Loye Sak qui veulent pouvoir durer.
Pour le praticien de Nuas Cha Loye, il s’agit d’adapter le but, en termes de mieux-être physique à apporter à son client, aux moyens, ressources , réceptivité et aux morphologies réciproques. Dans le cadre du système, à chaque séance renouvelé, que constitue la relation thérapeute-client, il refuse toute banalisation et conduite au pilotage automatique, pour privilégier la présence, la rencontre et la découverte mutuelle pour servir son client.
Le Massage Thaï, le Nuad Thaï, comporte deux sources reconnues :le Nuad Raj Sam Nak , Massage traditionnel de la cour royale et Le Nuad Cha Loye Sak , le Massage Thaï dit populaire.
Le Nuad Cha Loye Sak: qu'est-ce que c'est ?
II parait utile de mettre en évidence le sens premier du terme Nuad Cha Loye Sak en rapport avec l’histoire, autrefois agitée, du peuple Thaï.
Le mot Nuad Cha Loye Sak signifie littéralement « pression en l’honneur des captifs » .
Dans l’ancien Siam, les guerres étaient nombreuses entre les différents « États municipaux » qui le composaient. Quant un village était conquis de haute lutte, la tendance était à l’exécution des hommes, avec toutefois une exception donnée aux individus qui présentaient une utilité reconnue par les vainqueurs. Les praticiens de médecine traditionnelle, de Nuad Thaï en particulier, faisaient partie de ces exceptions. Ils étaient épargnés et entraient dans la maison des vainqueurs où ils servaient de rebouteux domestique. Leur statut s’apparentait à celui de l’esclave avec une variante de respect, respect précisément conditionnel à leur capacité à venir à bout des problèmes de santé qui se posaient dans la maisonnée.
Qu’on fasse l’effort d’une sorte d’empathie à travers l'espace et les siècles : Nous sommes conduits à imaginer la précarité de leur condition. Quand les choses tournaient mal, ils s’exposaient à des réactions qui pouvaient aller jusqu’à mettre leur vie en danger. Un tel enjeu aurait pu être de nature à amoindrir leurs capacités. Et pourtant, s’ils continuaient à être en vie, c’est parce qu’ils puisaient à l’intérieur d’eux-mêmes les ressources pour faire face aux situations. Ils se tenaient au centre du cyclone d’une vie dangereuse dans un espace de sérénité, comme s’ils avaient déjà accepté leur mort
Ainsi vivaient ces anciens, comme des chamans captifs, comme des soigneurs-guerriers, trouvant leur force apaisée dans un détachement au cœur de l’action. Et c’est cet esprit qui a valu à leur pratique ce qualificatif plutôt prestigieux d’« en l’honneur aux captifs »
Nuad Cha Loye: la liberté de faire " comme on sent" ?
On aurait tort de considérer que le Nuad Cha Loye est une pratique si libre qu’on peut faire n’importe quoi, comme ça se trouve dans les versions « cirque » ou « danse avec son corps » ou « vite-fait » qu’on peut trouver ici où là dans le grand marché mondialisé. Certes, le Nuad Cha Loye laisse plus de liberté au praticien, en comparaison avec le Nuad Raj Sam Nak. Mais, si on se réfère à la tradition des campagnes dont il provient, il est tout d’abord consacré à apporter aux autres la résolution de leurs problèmes musculaires concrets, physiques, quotidiens. Il s’appuie toujours sur des protocoles et des techniques que les siècles ont validées.
La Tradition de Wat Po
Wat Po, depuis sa construction jusqu’à nos jours, est la nécropole des rois. Les sépultures des rois y contiennent des reliques et les éléments de leur style de vie qu’ils appréciaient dans la vie d’ici-bas. C’est ainsi qu’au début du 20ème siècle , le roi Rama III , pressentant la fin d’une époque, y fit rassembler les éléments les plus caractéristiques d’un style de vie qu’il estimait en voie de disparition : les arts traditionnels du Siam, musique, danse, arts martiaux, ainsi que la médecine traditionnelle siamoise. Une bibliothèque contenant de plus de 1000 recettes d’herboristerie y fut construite. Il fit graver des tablettes de marbre représentant le Muay Thaï (boxe Thaïe) et Nuad Thaï apposées parallèlement sur les murs intérieurs de la nécropole.
La tradition du Nuad Chaloye Sak ne nous a pas été transmise par des moines mais par des laïcs. En général, les moines ne touchent pas le corps des gens, encore moins celui des femmes. Wat Po est le lieu où une association de recueil et d’enseignement de Nuad Cha Loye Sak a établi son siège dans les années soixante et a pris le nom du lieu où elle était établie
Le Nuad Cha Loye Sak vient des campagnes
Toutes les pratiques de médecines traditionnelles étaient interdites depuis 1933. L’association, dite de Wat Po s’est organisée, malgré l’interdiction, parmi la présence physique des marbres de la pagode, autour d’un comité composé de tout ce avait été possible de retrouver dans toute la Thaïlande, comme autorités en matière de Nuad Thai, comme moe mueang ( chaman, guérisseur, rebouteux des campagnes) tous praticiens de Nuad Cha Loye.
La pratique actuelle du Nuad Thai issu de Wat Po est le fruit d’une collecte quasiment archéologique réanimée par les praticiens qui étaient passés à travers les mailles de l’interdiction. Le comité de Wat Po a mis en forme et séquencé́ dans des formats standards modernes un enseignement synthétique, conforme aux inscriptions sur les marbres dont elles constituent la cohérence et la structure, alors que leur vie vient totalement des praticiens des campagnes.
À Chiang Mai, un fils d’une famille de moe mueang notoire fut envoyé à Wat Po compléter sa formation. Il fut connu ultérieurement sous le nom d’Ajarn Soonton, le fondateur du Dispensaire des médecines traditionnelles de Chiang Mai.
Caractéristiques du Nuad Cha Loye Sak:
Au-delà̀ de la variété́ de Nuad Cha Loye, on peut discerner des traits communs : toutes ces pratiques sont caractérisées par un double travail de pression et d’étirement. Toutes sont enseignées à partir de « bases » qui se ressemblent, bien que présentant des différences de style et des variantes distinctes
Les étirements : La tendance des muscles en liaison avec le stress, l’ergonomie et le vieillissement, est de se rétrécir. Dans les fascias (enveloppes des muscles), et les attachements tendineux, se logent les résidus toxiques, souvent à caractère acide, qui provoquent la contraction chronique des muscles. Le travail d’étirement redonne aux muscles une partie de leur souplesse perdue. Il existe aussi un yoga thaï, le Russie Dutton ( la posture des sages) dont les étirements permettent de pérenniser les gains obtenus par les pressions.
Les pressions : Une autre caractéristique du Nuad Cha Loye Sak est que le praticien y est très engagé physiquement, utilisant comme instruments, non seulement, les pouces, mais aussi les paumes des mains, les coudes, les genoux, et les pieds.
Protocole unique pour la détente , nombreux protocoles pour le soin
Le Dispensaire des médecines traditionnelles ( « Old Medecine Hospital » ) de Chiang Mai, en Thaïlande du Nord, enseigne environ cent cinquante figures ou étapes à sélectionner et à décliner dans un protocole unique. Elles proviennent indirectement des travaux de collecte et de sélection de l’association de Wat Po, qu’elle a remaniée en fonction du nouveau public de tourisme international.
l’Hôpital des médecines traditionnelles et les écoles qui en dérivent enseignent une forme simplifiée orientée sur la détente globale et basée sur un protocole unique. C'est ainsi que le "Massage Traditionnel Thaï s'est fait connaître.
Wat Po garde son approche thérapeutique traditionnelle de 90 protocoles environ , fondé sur la localisation des douleurs.
Beaucoup d’écoles trouvent plus simple de se contenter d’enseigner des bases dont font partie les techniques dites «avancées». D’où la naissance de la croyance largement répandue que le « massage thaï » est constitué d’un protocole fixe qu’il ne s’agirait que de reproduire.
Or chacune de ces figures de base constitue en elle-même un geste conséquent ; il mérite qu’on s’y attarde pour en mesurer les implications, les modes et variantes pour pouvoir les utiliser à bon escient.
Consacrer suffisamment de temps au client et se maintenir en santé
Pichet Boonthame répète depuis des années que le vrai Nuad Thaï ne consiste pas à reproduire exhaustivement les bases. Chez lui, on partait d’une étude de cas pour en abstraire une figure sur laquelle on travaillera toute la journée.
Le maitre aveugle Sinchai Sukpasert ne donne qu’un nombre de gestes limité par séance , mais il répète souvent ses gestes de manières cyclique . Ses clients repartent de chez lui avec leur lumbago ou leur torticolis bien traité .
Les praticiens traditionnels des campagnes pourront passer vingt minutes sur un simple étirement qu’ils auront travaillé par cycles répétés et des accompagnements en pleine conscience à la manière des ostéopathes.
Un praticien du Nuad Cha Loye doit apprendre à décliner ses gestes avec cohérence pour se rendre capable d’améliorer tangiblement la condition physique de ses clients. La pratique doit pouvoir être effectuée au quotidien avec une accumulation minimum de nuisance pour sa propre santé. Ce dernier aspect est souvent pris comme allant de soi, mais n’est pas vraiment compris tant que les douleurs ne s’en mêlent. Pichet Boonthame , un enseignant bien connu du Dispensaire des médecines traditionnelles de Chiang Mai, fit de nombreux séjours à l’hôpital où on lui fit porter une minerve en plâtre jusqu’au moment où il se mit à rechercher les manières de travailler avec moins d'effort et pour un meilleur résultat. Une attitude qu'adopte depuis des siècles les praticiens du Nuad Cha Loye Sak qui veulent pouvoir durer.
Pour le praticien de Nuas Cha Loye, il s’agit d’adapter le but, en termes de mieux-être physique à apporter à son client, aux moyens, ressources , réceptivité et aux morphologies réciproques. Dans le cadre du système, à chaque séance renouvelé, que constitue la relation thérapeute-client, il refuse toute banalisation et conduite au pilotage automatique, pour privilégier la présence, la rencontre et la découverte mutuelle pour servir son client.